« Le stress permet d’aller plus vite mais la détente permet d’aller plus loin. »
Comment protéger son animal face au stress ?
Peut-être connaissez-vous la zoothérapie ? Le principe est simple : la proximité d’un animal permet de diminuer le stress d’un être humain. Les bénéfices d’avoir un animal de compagnie à ses côtés ne sont plus à démontrer.
Mais est-on aussi attentif au stress que peut éprouver notre animal de compagnie ? Ce petit être vivant, doté de sensibilité, d’émotions. Il peut ressentir un stress physique, comme la douleur, mais également un stress psychique, comme une émotion. Un stress fort ou récurrent peut engendrer de l’anxiété.
Quelles en peuvent être les signes ? Comment l’aider ?
Manifestations de l’anxiété chez l’animal
L’état anxieux entraine des signes de tachycardies, pouvant être néfastes à long terme sur l’activité cardio-vasculaire. Une accélération du transit, voire de la diarrhée, peuvent survenir. Des mictions émotionnelles peuvent arriver ponctuellement.
L’état de la peau est aussi un bon indicateur de l’état de l’anxiété de l’animal. Ces manifestations dermatologiques peuvent être déclenchées par un stress, une émotion, un traumatisme. L’animal peut aussi lui-même s’infliger des lésions, en se léchant excessivement, en se grattant ou en se mordant.
Enfin, des comportements inhabituels peuvent révéler un état anxieux : troubles de l’alimentation, agressivité, gémissements, apathie ou au contraire agitation anormale, réactions de défense inappropriées, troubles du sommeil…
Ces épisodes peuvent être relevés de façon ponctuelle ou chronique, en fonction de la source de l’anxiété et de son stade d’évolution.
L’animal étant dénué de parole, il exprimera son stress ou son anxiété sous une autre forme, il faut donc y être attentif !
Quelles sont les causes de l’anxiété ?
Elles peuvent être nombreuses ! Et aussi dépendantes des conditions de vie de l’animal, de sa propre sensibilité, de son ressenti, de son passé…
Un rendez-vous chez le vétérinaire, un départ en vacances, un voyage en voiture, des bruits forts (feux d’artifice, fêtes) ou répété (les pleurs de bébé) peuvent être sources de stress.
Un autre exemple est celui d’un manque d’activité ou de stimulation de l’animal. Le fait d’être enfermé dans un espace trop restreint ou trop longtemps, ou bien un manque de communication/de contact avec son maître est un facteur d’anxiété, voire de dépression.
L’anxiété de séparation, propre au chien, n’est pas à négliger car elle est assez fréquente. Elle est liée à un hyperattachement de l’animal à son maître.
Un changement dans les habitudes de l’animal est aussi source de déstabilisation, et donc d’anxiété. Si la famille s’agrandit avec la naissance d’un bébé, ou bien si elle adopte un autre animal dans le foyer, ses repères seront chamboulés.
Comment agir ?
Tout d’abord, être attentif à son animal, apprendre à le connaitre, à évaluer son stress en fonction des situations, et rester vigilant sur toute modification de son comportement.
Lorsqu’une situation anxiogène est connue, vous pouvez l’aider à y faire face. Il faut pour cela le prendre en charge le plus tôt possible, car plus le stress s’installe, plus la capacité à faire face à ce stress diminue.
La phytothérapie est un excellent levier d’action pour le propriétaire, afin d’agir de fond et en douceur. En effet, il existe des plantes à visée anxiolytique, sédative et adaptogène. Cette dernière catégorie est particulièrement intéressante, car elle permet de rééquilibrer l’organisme en douceur, et de façon durable.
Pour schématiser, l’organisme sera mieux préparé, et un agent stresseur aura beaucoup moins d’impact sur l’organisme de l’animal : sa capacité à faire face à une situation anxiogène sera ainsi améliorée.
Ces catégories de plantes possédant différents mécanismes d’actions, il est utile de les associer, afin de créer une synergie.
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